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Dispositif de garantie | english version |
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Principes
La logique des dispositifs successifs répond à deux préoccupations centrales :
Les principes de fonctionnement obéissent à cette logique dont découlent trois modalités de prise en charge de l'indemnisation en fonction du niveau de sinistralité :
Nature et définition de la garantie du FGAS et du nouveau FGAS
La garantie du FGAS et du nouveau FGAS est une garantie d'Etat
dont les principales caractéristiques sont définies par
voie conventionnelle.
Elle a pour objet, en cas de défaillance de l'emprunteur,
de compenser toute perte, définie comme une réduction du
taux de rendement actuariel attendu par l'établissement de
crédit lors de l'octroi du prêt, compte tenu, le cas
échéant, de la partie des frais annexes
légalement exigible auprès du débiteur.
Pour qu'une perte soit indemnisée par le FGAS, deux
conditions doivent être réunies : d'une part,
l'inscription du prêt au FICP, d'autre part, la
justification par l'établissement de crédit d'un
des événements décrits dans la convention (plan
conventionnel de redressement, décision de justice
exécutoire, procédure collective, vente amiable ou
judiciaire, créances réputées
irrécouvrables). Toutefois, la SGFGAS peut indemniser des
pertes même lorsqu'il n'y a pas encore d'inscription
au FICP, pour les emprunteurs justifiant d'une situation
durablement compromise.
La définition très large du sinistre indemnisable
permet au FGAS/nouveau FGAS d'intervenir non seulement dans les
cas classiques de contentieux débouchant sur une vente, avec
les conséquences sociales que l'on sait, mais
également en amont des phases contentieuses pour
l'emprunteur de bonne foi qui se trouve, pour une raison
particulière (chômage, divorce, maladie...), dans
l'impossibilité de faire face à ses
échéances.
Cette action préventive a pour but de permettre à
l'emprunteur en difficulté de mener à son terme,
dans des conditions satisfaisantes pour toutes les parties, son projet
d'accession à la propriété.
La garantie couvre les charges comprises dans le compte
débiteur tenu par les établissements de crédit,
c'est à dire :
La garantie du FGAS/nouveau FGAS ne couvre pas l'indemnité
de résolution, ni les autres frais non mentionnés (frais
de gestion du contentieux, notamment).
Enfin, c'est une garantie qui ne peut, en principe, jouer que
lorsque toutes les autres garanties ou sûretés ont
été utilisées.
Notion de "compte de suivi"
Pour mener à bien sa mission, la SGFGAS édite au moins
une fois par an des " comptes de suivi " actualisés
mensuellement qui retracent les engagements pris par les
établissements de crédit et l'Etat tels qu'ils
découlent des principes décrits au chapitre
précédent. Ces " comptes de suivi " permettent
notamment de surveiller les franchissements des différents
seuils et plafonds au vu des sinistres constatés. Un compte de
suivi est établi par établissement de crédit
affilié (au sens de la loi bancaire) et par
génération de prêts (une génération
correspond sauf exception à l'ensemble des prêts
ayant fait l'objet d'une mise en force au cours de la
même année).
En outre, la Société connaît les
caractéristiques de chaque prêt déclaré
à l'exception du nom de l'emprunteur et suit les
événements intervenant au cours de la vie de ce
prêt (modifications du capital initial, remboursement
anticipé total, incidents de paiement, sinistres, etc.). Elle
suit également les déclarations d'encours annuelles
obligatoires ainsi que les déclarations d'incidents de
paiement trimestrielles.
La SGFGAS adresse à l'établissement de
crédit des indicateurs de suivi, élaborés par son
système d'information.
Le compte de suivi se présente ainsi :
En cas de sinistre, l'établissement de crédit peut
effectuer une demande d'indemnisation auprès de la
SGFGAS.
Ancien FGAS/Nouveau FGAS : ce qui a changé / ce qui ne change pas
Les principaux changements :
Ce qui ne change pas :
Tout le reste, et notamment :
Il en découle que les autorités successives en
matière d'encadrement et de supervision du risque bancaire
ont toujours considéré que les prêts garantis par
ce mécanisme pouvaient bénéficier d'un
traitement plus accommodant que les prêts hypothécaires
ordinaires quand il s'agit d'évaluer les fonds propres
minimaux devant être affectés à leur encours par
les établissements de crédit.
Il est rappelé qu'à l'heure actuelle, les
crédits hypothécaires ordinaires sont
pondérés à 35%. Les opérations ancien
FGAS bénéficient à 100% de la garantie de
l'Etat (donc pondération 0) et à 50% pour les
opérations NFGAS (17,5% soit 35%/2) et ce, en approche dite
standard et sous réserve de rester sous la sinistralité
de référence définie pour chaque
génération comme indiqué ci-avant (ces
pourcentages étant soumis à revue annuelle notamment sur
la base de données de sinistralité adressées
à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution ou ACPR).
Pour en savoir plus, on pourra consulter
le lien suivant vers un document du Secrétariat
général de l'ACPR : http://acpr.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/acp/Communication/Communication_a_la_profession/201408-notice-modalites-calcul-ratios-prudentiels-cdriv.pdf
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